Zoom sur : Valya Fournier, et Galina Doychinova co-fondatrices de l’association Franco-Bulgare

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Ce mois-ci, nous donnons la parole à l’association Franco-Bulgare, toute jeune association, membre de la Maison de l’Europe. Composée d’une équipe dynamique et motivée, elle déborde de projets. Ses co-fondatrices, nous en parlent et nous invitent à les rejoindre dès la rentrée.

 

Pouvez-vous vous présenter et présenter l’association ?

Nous sommes Valya présidente, et Galina vice-présidente de l’association Franco-Bulgare dont nous sommes également co-fondatrices, depuis sa création en 2019.

Au démarrage du projet, nous avons lancé un appel à participation pour trouver des gens qui étaient sur la même longueur d’ondes que nous et constituer notre bureau. Ce dernier est maintenant composé de 6 personnes, et nous avons 60 membres. C’est une asso très coopérative et collaborative où tout le monde est bénévole.

 

A sa création, notre objectif était de créer une association qui puisse œuvrer pour la diffusion de la langue et de la culture Bulgare à Nantes et dans la Région. Nous souhaitons particulièrement promouvoir l’apprentissage de la langue auprès des enfants, au travers d’activités ludiques.

 

Nos actions visent à maintenir les traditions et rites Bulgares, pour la communauté présente sur le territoire et notamment autour des grands événements traditionnels. Mais c’est aussi une façon de faire connaitre notre culture à tous les habitants de Nantes et de la région. Nous organisons par exemple, hors pandémie, des pique-niques autour de plats traditionnels où chacun amène une spécialité faite maison. Ce sont des moments de convivialité qui permettent de créer du lien et de rencontrer du monde. Nous aidons également les Bulgares qui viennent de s’installer dans la Région à s’intégrer dans la vie nantaise et à faire de nouvelles connaissances.

 

Tout le monde est plein de bonnes volontés, nous avons des contacts réguliers et nous échangeons tous de manière agréable et volontaire. Nous espérons que, lorsque la situation sera redevenue normale, nous pourrons développer les projets que nous avons en tête.

 

Quels sont les projets à moyens termes de l’association ?

L’un des objectifs principaux de l’association est de permettre aux enfants de bulgares, résidants dans la région, de découvrir ou redécouvrir leurs racines et leurs origines. Nous souhaitons pour cela mettre en place une « mini école bulgare » afin de les sensibiliser à la langue au travers d’ateliers de lecture, d’ateliers culinaires, d’ateliers de dessin, de sensibilisation à la musique Bulgare…

 

Dans un futur plus proche, nous participons, comme beaucoup d’associations membres de la Maison de l’Europe à Nantes, à la Fête de l’Europe en ligne. Nous y  proposons une petite vidéo tuto pour apprendre à customiser les œufs de Pâques, car début mai il y a la Pâques orthodoxe. Nous allons également proposer une « exposition » photo d’une de nos membres, sous forme de diaporama vidéo. Si la situation sanitaire le permet, nous organiserons peut-être un pique-nique de « retrouvailles » en plein air en juin avec nos membres.

 

A moyen terme, nous aimerions créer des coopérations entre la France et la Bulgarie. Il y a une vraie demande sur le territoire, notamment des établissements scolaires, qui sont intéressés pour monter des partenariats avec des villes bulgares et faire des échanges d’étudiants.  

Nous réfléchissons aussi à monter des projets plus institutionnels comme accueillir des délégations officielles ou des représentants de l’ambassade Bulgare à Paris sur notre territoire.

Quelle est votre lien à la Maison de l’Europe ?

Notre collaboration avec la Maison de l’Europe a commencé avant même la création de notre association. A l’époque, nous participions aux événements organisés en tant que citoyennes lambdas d’origine bulgare. Nous avons notamment participé pendant plusieurs années au petit bal de l’Europe organisé par les Tchèques, où chaque pays présentait des danses traditionnelles. Le public pouvait nous rejoindre à la fin pour danser avec nous. C’était une ambiance très chaleureuse et conviviale, cela nous a permis de rencontrer beaucoup d’autres associations européennes.

 

En 2018, nous avions organisé un Noël Bulgare dans les anciens locaux, rue de Strasbourg. L’ancienne équipe de la Maison de l’Europe nous incitait alors à créer notre structure car il n’y avait pas encore d’association Bulgare à Nantes. C’est comme ça que nous avons franchi le pas en 2019. C’était donc une évidence pour nous de devenir membre de la Maison de l’Europe et d’intégrer le projet Europa Nantes. L’objectif était d’ailleurs en 2020 de proposer des cours de langues dans les locaux, plusieurs fois par mois aux enfants qui le souhaitent. Le projet n’a malheureusement pas pu se faire à cause de la pandémie, mais nous en rediscuterons pour la prochaine rentrée et espérons que cela pourra se mettre en place.

 

L’une des premières actions à laquelle nous avons participé en tant qu’association était l’inauguration d’Europa Nantes. Nous avions alors seulement quelques mois d’existence en tant que structure. En décembre il y a eu ensuite la fête de Saint Nicolas dans les nouveaux locaux avec toutes les autres associations. Chacune avait préparé des plats traditionnels de son pays. C’est ce genre d’événements qui nous permet de rencontrer toutes les associations membres, d’échanger avec elles et de créer un lien pour d’éventuelles collaborations, et nous souhaitons à l’avenir continuer d’y participer.

 

Comment envisagez-vous les collaborations grâce au projet Europa Nantes ?

Notre objectif en faisant partie de la Maison de l’Europe et du projet Europa Nantes, c’est de faire vivre l’Europe à Nantes. Nous souhaitons donner de la visibilité aux Balkans, et particulièrement à la Bulgarie sur le territoire. Le réseau des associations membres permet de contribuer à un échange multi-culturel Européen, et de réfléchir à des collaborations sur des projets festifs tels que ceux cités précédemment. Nous aimerions aussi proposer des expositions autour de la Bulgarie dans les locaux, ou des événements culturels en lien avec les autres associations : conférences débats, village associatif, ateliers culinaires, artistiques…

 

C’est une chance de pouvoir profiter des avantages de ce lieu et nous souhaitons avoir des temps d’échange et de croisement avec toutes les associations. Nous avons hâte à la réouverture !