Retour sur le CES en Allemagne de Clara Demajean
Mon projet professionnel ? Devenir journaliste. Quelle ne fut ma joie lorsque je suis tombée sur l’offre d’un an de volontariat dans une chaîne d’informations culturelle ouverte ! Je la vis comme une réelle opportunité professionnelle me permettant d’acquérir une véritable expérience journalistique dans le domaine audiovisuel. D’un point de vue professionnel, cette année m’a énormément appris : je peux désormais me servir d’une caméra, éditer mes propres vidéos, réaliser des émissions, modérer des shows et j’en passe.
Ce séjour en Allemagne m’a également permis de me perfectionner dans cette langue, étant à moitié allemande. De plus, j’ai beaucoup enrichi mon anglais, étant en colocation avec des volontaires de différents pays. J’ai vécu au total avec une espagnole, une russe, une ukrainienne, une allemande, une slovaque et un albanais, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur ces cultures et de m’adapter aux différents modes de vie. Cette année dans l’ex-Allemagne de l’est à Magdebourg a été un véritable challenge personnel, surtout en pleine période de covid où les événements culturels se font rares et d’autant plus en hiver où les rencontres sociales sont difficiles.
Je conseillerais ainsi à quiconque souhaitant faire un volontariat à l’étranger de le faire en dehors de périodes de crise et de bien réfléchir à la ville où il/elle compte aller. Je recommanderais des grandes villes où l’inclusion sociale est plus facile. Une fois conscient de ces difficultés, on évite de mauvaises surprises. De manière générale, le voyage et d’autant plus la vie à l’étranger forge. On développe sa capacité d’adaptation, sa flexibilité, sa maturité et son ouverture d’esprit.
Comme le souligne Terry Pratchett : “Why do you go away ? So that you can come back. So that you can see the place you came from with new eyes and extra colors. And the people there see you differently, too. Coming back to where you started is not the same as never leaving.”