Interview d’Elie Bonnel, ambassadeur EUcareers à Nantes Université

 

Est-ce que vous pouvez vous présenter et décrire le rôle d’ambassadeur EUcareers ?

 

Je m’appelle Elie Bonnel, je suis étudiant en master science politique à la faculté de droit et sciences politiques. Mais j’ai un parcours particulier parce que j’ai déjà une licence de droit, j’ai fait un LL.M à l’Université de Maastricht. Et aujourd’hui, je fais une sorte de deuxième master à l’université de Nantes.

Je suis Ambassadeur EUcareers depuis octobre dernier, depuis le séminaire EPSO (European Personnel Selection Office ndlr) du 5 au 6 octobre à Bruxelles. C’est lors de cet événement que j’ai été nommé par Nantes Université.

Nous sommes 200 ambassadeurs en Europe. Les universités ou les grandes écoles en France, qui participent à ce programme, nomment un ambassadeur par année universitaire qui va devoir promouvoir au sein de son université toutes les possibilités et les opportunités de carrière au sein de l’Union européenne.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’accepter cette « mission » ?

 

Ce qui m’a attiré dans ce rôle d’ambassadeur c’était le fait que moi-même je souhaite travailler au sein de l’Union Européenne. 

Je suis étudiant en sciences politiques, j’ai fait du droit européen, donc pour moi c’est vraiment une opportunité incroyable, pour rencontrer d’autres personnes, découvrir des métiers, créer des connexions avec les différents représentants que l’on peut rencontrer lors de nos séminaires réguliers. J’ai également accepté pour donner aux autres étudiants envie d’aller vers les métiers de l’UE car c’est ouvert à tout le monde et que beaucoup de personnes passent à côté d’opportunités de stages et de concours par exemple, alors qu’ils pourraient largement postuler.

 

Mon rôle, c’est d’être proche des étudiants pour leur montrer les différents métiers qui existent. Je me dois d’informer car l’Union européenne peut paraître très éloignée des gens. Beaucoup pensent que l’UE propose seulement des métiers dans le droit ou dans la politique alors en fait, il y a une très grande diversité de métiers.

 

Les métiers au sein de l’UE sont accessibles à des étudiants de diverses filières ?

 

Oui, c’est ouvert à énormément de filières. Il y a vraiment une diversité de métiers : ingénierie, biologie, dans le domaine scientifique, mais aussi dans les langues, la traduction, dans le droit et dans la gestion politique. Il y a  des métiers en médecine aussi, en bref il y a tout type de métier au sein de l’Union Européenne, au sein des agences ou des institutions.

 

Avez-vous des formations pour être ambassadeur ?

Lors des séminaires nous avons des conseils et différents ateliers car on a tous des backgrounds différents.

 

Un exemple d’action que vous pouvez faire en tant qu’ambassadeur ?

 

Le 19 novembre, j’ai tenu un stand au forum des métiers à l’UFR de droit et Sciences Politiques avec des flyers, des goodies où j’informais les étudiants sur les opportunités de métiers dans les institutions.

 

Qu’est-ce que tu as comme outils, ou comme documentation/flyers quand tu déplaces en forum ?

 

Tout m’a été donné par EPSO, (European Personal Selection Office ndlr)

C’est eux qui nous engagent, entre guillemets, c’est eux qui ont organisé le séminaire et c’est eux qui fournissent le matériel que je dispose sur la table pour les étudiants.

 

J’ai également une une adresse mail professionnelle où les étudiants peuvent m’écrire.

 

Etes-vous amené à chercher des orateurs / témoins pour votre université ?

 

Je peux demander à EPSO qu’ils m’envoient un étudiant, un stagiaire ou quelqu’un qui travaille dans une des institutions ou agences de l’Union européenne pour directement parler avec les étudiants.

 

J’aimerais bien inviter quelqu’un, par exemple, des ressources humaines pour expliquer aux étudiants les procédures de sélection des différentes institutions. Je pense que ça pourrait être intéressant.

 

En tant qu’ambassadeur, est-ce que tu reçois des offres d’emploi au sein des institutions européennes ?

 

 Non, en fait, on n’en reçoit pas mais on fait de la mise en contact.

 

Pour les offres, c’est moi directement qui dois faire la démarche pour aller chercher et diffuser des offres. C’est vraiment un travail de veille.

Je suis en lien avec le service relations entreprises de Nantes Université, je peux leur proposer le fruit de mes recherches afin qu’elles soient diffusées sur le site de Nantes Université. Je transmets aussi, par mail aux personnes qui m’ont déjà contacté.

J’ai vraiment un rôle de pivot. 

 

Et à part les mails, ou le site de Nantes Université envisages-tu de partager via d’autres médias ?

 

Il y a un compte Instagram global EU Careers France dans lequel sont postées les offres de stages ; on publie aussi des stories pour toucher le plus de gens possible. Et donc, à chaque fois, par exemple, que je vais m’adresser à quelqu’un, je vais toujours dire, si vous êtes intéressé, surtout suivez ce compte Instagram qui pourrait vous aider avec énormément d’offres et des explications sur les process d’inscriptions aux concours.

 

Qu’est ce tu voudrais dire à nos lecteurs étudiants pour leur donner envie de travailler ou de faire un stage dans les institutions européennes ?

 

Je leur dirai que c’est une grande opportunité de pouvoir faire ça. Faire un stage au sein de ces institutions, ces agences c’est un moyen de rencontrer énormément de personnes venues de toute l’Europe, même hors de l’Europe, parce qu’il y a des stages qui sont offerts aux extracommunautaires.

Je trouve que c’est vraiment un plus de ne pas s’enfermer dans le carcan français, de s’ouvrir à l’international dans une ambiance multiculturelle enrichissante. Côté professionnel : Travailler dans une institution c’est important pour le parcours et le CV.

 

Qu’est-ce qu’il faut avoir comme qualité pour travailler dans les institutions européennes ?

 

La curiosité, c’est le principal des atouts. Et la rigueur car il faut beaucoup travailler, mais la qualité numéro 1 c’est la curiosité.

 

Merci.

 

Instagram EUcareers.france

Mail : eucareers.nantesuniv@gmail.com

 

 

//////// Pour la Maison de l’Europe, Samuel Martin